Forcer les gens [les réceptifs] à être libre
ue Jean-Jacques Rousseau publia quelques 30 ans avant la Révolution Française l’ouvrage qui encore aujourd’hui fait référence dans la structure des pays démocratiques : le Contrat Social. Il explique dans l’ouvrage comment rester libre comme individu au sein d’une communauté. Pour le philosophe, la liberté et l’égalité sont indissociables. Les inégalités : disparités de rang, de revenus, etc… crée une relation hiérarchique entre les personnes, induisant à son tour un rapport de domination-soumission allant à l'encontre de la liberté. A l’inverse, une personne se sentira libre malgré son appartenance à une communauté si elle participe à l’élaboration des lois qui l'organisent. En créant les règles de la communauté, ses membres se sentent libres de les accepter. Ils dirigent leur destin commun grâce aux règles qu’ils se sont eux-mêmes imposées pour le bien de tous, sans pour autant renoncer à leur individualité. Se forcer à être libre signifie dès lors qu’il faut faire l’effort de créer, obtenir le consensus et implanter les règles de la communauté pour se sentir libre par rapport à cette communauté et sur un pied d’égalité par rapport aux autres membres.
Quel beau programme ! Il semble utopique au premier abord, car on pense immédiatement à nos nations, à nos villes ou à tout autre association. Il y a toujours un chef sortant de nul part pour nous imposer un ordre. Certaines nations parviennent cependant mieux que d’autres à appliquer ces principes, comme l'Allemagne qui peut mettre deux ans pour adopter une loi, soumise au consensus de ses législateurs. Au niveau d’un petit groupe, d’une communauté de personnes qui se connaissent et sont interdépendantes, ces principes sont plus naturellement acceptés, puisqu'il en va de la survie du groupe.
Une véritable communauté, s’agissant de réceptifs qui se regroupent pour obtenir des avancées qu’ils n’atteindraient pas seul, devrait se fonder sur cette base. Pour organiser les réceptifs entre eux, nombreux sont ceux qui conclut qu’il faut un système de gestion, une plateforme numérique, dans une société à technologie dominante. Oui, mais un système ne fonctionne pas tout seul, il est basé sur une méthode de travail. Avant d’utiliser un quelconque système informatique, les réceptifs doivent se mettre d’accord entre eux pour travailler selon des règles communes. C’est à ce prix qu’ils se sentiront libres d’appartenir à leur communauté, en y participant activement. La technologie ne viendra que ratifier et automatiser cette organisation commune. Ce sont bien les principes du Contrat Social qui sont appliqués dans cette hypothèse. Ce contrat est appelé dans ce cas la Méthodologie du Réceptif.
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